Contexte

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Etats-Unis, 2024...

La crise économique poursuit son travail de sape: le chômage et la violence explosent, les services publics n'existent plus et seuls les plus aisés peuvent s'offrir des soins médicaux. Dans certains quartiers, la peste réapparaît et chez les plus démunis, la révolte gronde…

Pendant ce temps, les multinationales américaines prospèrent et continuent leur invasion économique du monde. Chaque nouvelle guerre contre le "terrorisme" est une opportunité pour piller les ressources d'une nation ennemie. Une fois le "dictateur" déchu, les entreprises américaines proposent leurs services pour la reconstruction du pays ravagé.

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Mais avec une telle politique internationale, l’Amérique ne se fait pas que des amis. Les extrémistes se font plus virulents et audacieux, l'insécurité règne partout et le pays fait face à la plus grande crise sécuritaire de son histoire.
Le 11 septembre 2024, un pirate informatique Moudjaïdin réussit à détourner un missile américain sur "Liberté", la tour remplaçant les "Twin Towers". Ce drame fera 9000 morts et traumatisera une nouvelle fois l'Amérique.

Le pays sombre dans la panique et le chaos, le président américain Ron Carter se voit contraint de déclarer l’état d’urgence…

C’était il y a plus de 20 ans…

2044, de nos jours...

Depuis, des solutions radicales ont permis au pays de sortir la tête de l’eau, le libéralisme économique est poussé à son paroxysme et tout ce qui n'est pas rentable doit disparaître. Pour résoudre le problème du chômage et de la précarité, les frontières sont fermées et les chômeurs envoyés au front. Les malades et des infirmes sont isolés dans certains quartiers. Il arrive qu’un virus ou qu’un attentat frappe parfois dans ces zones...

La sécurité intérieure est au premier plan et l'Amérique est devenue un état policier.

Pour faire taire toute révolte, les partis d'oppositions ont été interdit et chaque personne qui élève la voix contre le gouvernement se voit arrêtée voir exécutée de manière sommaire.

Le peuple marche au pas, abreuvé par des médias complices qui encensent chacune des décisions de Ron Carter. Dorénavant une seule vérité existe, celle de l'image car n'oubliez jamais: "Voir, c'est croire!".

Ron Carter et ses collaborateurs comprennent vite qu’il faut du pain et des jeux pour que leur paisible troupeau continue à brouter paisiblement sans se poser de questions. Comme à l’époque romaine, les écrans de télévision diffusent un nouveau show à sensations fortes : Adrénaline !

Le gouvernement vous parle:
Les jeunes sont notre avenir. Tout enfant dénonçant un terroriste faisant parti de sa famille gagnera la dernière Playstation 8. N'oubliez pas, Ron Carter sera toujours là pour vous protéger.

Adrénaline

La politique sécuritaire de Ron Carter amène les prisons fédérales au bord de l'explosion. La situation est telle qu'hommes et femmes, petites frappes et tueurs en séries se retrouvent sous le même toit. Des sociétés privées prennent le relais pour soulager l'état de ce poids sous certaines conditions.
C'est ainsi que les prisonniers foulant leur sol se retrouvent privés de tous leurs droits.

Ils travaillent bénévolement pour permettre à l'économie nationale de rester compétitive.
Canal One, la chaîne du gouvernement s'engouffre dans ce filon et crée Adrénaline: la première prison conçue pour devenir l'émission de télé-réalité qui pulvérisera tous les records d'audience.

Des milliers de caméras disséminées dans tout le pénitencier afin de retransmettre aux yeux avides des spectateurs les alliances et confrontations, les tentatives de séduction ou de corruption, les évasions et les "recadrages" des gardiens.

Tout est fait pour faire monter la tension et le suspense, la production offrant même de petits cadeaux aux résidents les plus populaires.

Pour ajouter du piment à l'émission, la production invente des jeux plus machiavélique les uns que les autres où les prisonniers s'affrontent. On peut citer par exemple, la Mégarace, une course de voitures endiablées où les candidats se tirent dessus remporter le pactole.

Il n'y a que deux façons de sortir du jeu; l'évasion ou la célébrité. En effet, si un détenu obtient une côte de popularité de 500 points, sa dette envers la société est effacée et il retrouve sa liberté...

Le gouvernement vous parle:
Regardez Adrénaline, l'émission à sensations fortes où la justice corrige les délinquants. N'oubliez pas, avec Ron Carter, les méchants seront toujours punis.